by Nassim

juillet 14, 2020

Si vous avez acquis une certaine expérience dans un domaine précis au fil du temps, vous êtes peut-être en mesure de devenir consultant.

Le poste est particulièrement intéressant, d’autant plus lorsqu’on sait que les consultants indépendants gagnent confortablement leur vie.

De prime abord, ce métier peut sembler inaccessible, notamment à cause du prestige qu’il dégage, mais il n’en est rien.

Le monde du consulting est ouvert à tout le monde, à condition d’avoir une expertise à faire valoir auprès des professionnels de chaque secteur.

Tout ce qui vous sépare aujourd’hui de la vie de consultant, ce sont les différentes démarches à suivre pour y accéder.

Et si vous changiez de vie pour devenir consultant ?

Un consultant, c’est quoi au juste ?

Au cinéma, on rencontre beaucoup de métiers prestigieux ayant nourri plus d’un fantasme, à l’instar du métier de trader ou de celui de lobbyiste.

Le métier de consultant aussi doit en grande partie sa notoriété au cinéma, ce qui donne cette impression aux gens de ne pas pouvoir y accéder.

En réalité, le métier de consultant se résume très bien en une simple activité de conseil.

En tant que consultant, vous mettez l’ensemble de votre expertise au service d’une entreprise pour lui apporter des réponses précises face aux problèmes structurels qu’elle rencontre.

La plupart des entreprises externalisent les missions de consulting pour des raisons d’optimisation fiscale.

Dans un premier temps, vous n’aurez donc aucun problème à trouver différentes missions en freelance de consulting sur les plateformes dédiées.

L’idée est que vos connaissances dans un domaine peuvent permettre à certaines entreprises de résoudre leurs problèmes et de continuer à avancer.

Le consulting n’a rien de sorcier, il suffit simplement que vous ayez de bonnes connaissances dans un domaine donné.

Quelles qualités pour devenir consultant ?

Bien sûr, avant de se lancer, mieux vaut avoir quelques qualités intrinsèques pour pouvoir réussir dans ce métier.

En plus d’avoir un domaine de prédilection précis, le consultant doit s’appuyer sur d’autres qualités importantes pour séduire ses clients.

Jetons un coup d’œil à ces qualités nécessaires pour devenir consultant :

  1. L’esprit d’analyse :

Imaginez que n’importe quel problème peut se résumer en une suite de petites énigmes à résoudre, comme des Rubik’s Cubes en série.

L’habilité du consultant doit lui permettre d’appréhender ces énigmes de façon à mieux les définir pour mieux les résoudre.

L’esprit d’analyse n’est pas à la portée de tout le monde, mais il peut se travailler au fur et à mesure de sa carrière.

C’est la principale qualité du consultant, celle que tous ses clients recherchent.

N’oubliez pas que la première mission du consultant, c’est d’apporter des solutions à des problèmes donnés.

  1. La curiosité :

Depuis que nous sommes enfants, notre esprit est animé par une curiosité sans limites.

Malheureusement, avec le temps, cette curiosité se dissipe en nous pour diverses raisons.

Un bon consultant, c’est un adulte qui a su conserver sa curiosité de gosse pour en tirer profit.

Car de nombreux problèmes en entreprise ne peuvent être résolus que grâce à un regard nouveau dessus.

La curiosité du consultant peut donc l’amener à tordre et à retordre le problème dans tous les sens, jusqu’à pouvoir voir ce qui a échappé à tout le monde jusqu’alors.

Être libre dans ses analyses, c’est aussi savoir faire preuve d’une curiosité sans limites.

  1. La spécialisation :

En tant que consultant, les clients viendront vers vous pour votre hyperspécialisation dans un domaine précis.

Par conséquent, même si vous êtes intellectuellement abouti dans plusieurs domaines différents, vous ne devrez pas vous éparpiller en vous lançant dans une carrière de consultant.

Pour les gens, un véritable expert ne maîtrise parfaitement qu’un seul sujet à la fois.

C’est pour cette raison que vous devrez mettre votre spécialisation en avant, car les consultants qui peuvent conseiller sur tous les sujets ne sont généralement pas assez crédibles.

  1. Le sens de la communication :

La meilleure idée au monde ne vaut rien si vous n’êtes pas en mesure de la transmettre à quelqu’un d’autre.

Il ne suffit pas d’être génial pour être perçu comme étant génial : il faut savoir le communiquer.

C’est une des qualités centrales du consultant. Son rôle est de pouvoir convaincre que les solutions qu’il apporte sont les meilleures solutions du marché.

Le marché du conseil peut être saturé dans certains secteurs, c’est donc pour ça qu’un bon consultant doit être en mesure de vendre ses idées autant que sa personne.

  1. L’esprit d’innovation :

Comparé à d’autres métiers historiques, le métier de consultant est relativement jeune et doit constamment se réinventer pour se perfectionner.

Il est donc normal qu’un bon consultant soit en mesure de faire preuve d’esprit d’innovation pour se démarquer de la concurrence.

Tous les clients savent se montrer réceptifs face aux nouvelles idées lorsque celles-ci leur profitent clairement.

Le monde du consulting repose aussi sur l’innovation, et il faut être en mesure de sortir des sentiers battus pour apporter de nouvelles idées à son secteur.

Devenir consultant indépendant ou travailler dans un cabinet de conseil ?

C’est une question qui mérite que l’on s’attarde dessus, tant le choix n’est pas facile, surtout lorsque l’on débute.

Mais avant d’y répondre, voyons les choses du côté du client, tel qu’il perçoit le service du consultant.

De son point de vue, il n’existe que trois critères distincts qui peuvent lui permettre de choisir un service de conseil en conséquent :

  1. La qualité du service :

Bien entendu, chaque client s’intéresse à la compétence avant tout en se dirigeant vers un consultant donné.

Aux yeux d’un client quelconque, la compétence d’un consultant est définie par sa réputation.

Il est donc plus facile de surfer sur la réputation d’un cabinet de conseil pour sortir du lot facilement – et surtout, rapidement.

Mais si vous parvenez à bâtir une solide réputation en tant que consultant indépendant, cette réputation ne vous profitera qu’à vous, et non pas à l’ensemble du cabinet pour lequel vous travaillez.

  1. Le coût des opérations :

En venant vers vous, le client aura un budget en tête, et votre coût devra s’accorder avec ce budget pour que les opérations puissent être lancées.

Sur ce volet-là, l’avantage est clairement en faveur des consultants en freelance, puisqu’ils peuvent proposer des factures largement plus accessibles que celles des grands cabinets de consulting.

Pour la majorité des clients, le coût des conseils est le principal élément à prendre en compte avant d’aller vers un consultant.

Seules les très grandes entreprises dépensent sans compter lorsqu’il s’agit de consulting.

  1. La rétro-responsabilité :

Il arrive que des conseils vendus à prix d’or ne fassent pas mouche pour une raison ou une autre.

Lorsque ça arrive, le client est en droit de pointer la responsabilité sur le consultant lui ayant fourni ces conseils.

Du point de vue du client, il est plus intéressant d’impliquer la responsabilité de tout un cabinet de conseil pour se déresponsabiliser lui-même.

Il est plus aisé pour un cabinet de conseil d’assumer seul l’échec d’un service que pour un consultant indépendant.

Quelles formations pour devenir consultant ?

Si le métier de consultant peut être appris sur le tas par toute personne en mesure de faire preuve d’assiduité et de persévérance, il ne faut pas se mentir.

En effet, il s’agit d’un métier complexe qui requiert tout un tas de qualités, mais aussi de diplômes spécifiques.

De façon générale, pour accéder au métier de consultant au sein d’un cabinet de conseil, il faut avoir un niveau bac + 5, avec un Master dans l’un de ces domaines idéalement :

– Master en droit.

– Master en économie.

– Master en sciences politiques.

– Master en management.

– Master en marketing.

Le cursus universitaire du futur consultant se joue entre sa licence et son Master, durant lequel il pourra choisir une spécialité qui lui permettra de développer une expertise concrète.

Aussi, pour un consultant qui veut percer, il y a un atout à ne pas négliger : la langue anglaise.

Avec la mondialisation, l’apprentissage de l’anglais est devenu une exigence parmi tant d’autres dans le monde des affaires.

Pour ceux n’ayant pas eu l’opportunité de suivre un cursus universitaire classique, il existe d’autres alternatives proposées par différentes écoles.

Les formations en ligne accélérées peuvent parfaitement bien vous mettre sur la voie du consulting en tant qu’indépendant, à condition de choisir la bonne formation pour commencer.

Quel statut juridique pour le consultant ?

Choisir de devenir consultant indépendant, ce n’est pas tout. Il faut aussi savoir dans quel cadre juridique vous allez exercer.

Globalement, il existe cinq statuts juridiques auxquels vous pouvez prétendre pour votre future activité de conseil :

– La microentreprise.

– Le portage salarial.

– L’EIRL (Entreprise Individuelle à Responsabilité Limitée).

– L’EURL (Entreprise Unipersonnelle à Responsabilité Limitée).

– La SASU (Société par Actions Simplifiée Unipersonnelle).

Chacun de ces statuts possède ces propres spécificités et ouvre la voie vers différents régimes sociaux, en fonction de vos besoins.

De façon générale, pour commencer, le statut d’autoentrepreneur en microentreprise convient à la plupart des consultants indépendants.

Cependant, en fonction de vos connaissances et de votre ambition professionnelle, d’autres statuts pourraient mieux vous convenir.

C’est pour cette raison qu’il est indispensable de bien se renseigner avant de lancer son activité professionnelle de consultant indépendant.

Quelles rémunérations pour un consultant ?

Comme vous l’imaginez, il y a autant de consultants que de rémunérations différentes pour un consultant.

Pour mieux définir quelle peut être la rémunération d’un consultant, il faut avant tout se pencher sur sa méthode de facturation.

Un consultant débutant se devra de facturer par projet à la livraison. C’est-à-dire qu’il proposera à son client le devis de l’ensemble du projet.

Cela implique que le consultant prenne tous les risques liés aux délais de livraison, ainsi qu’aux imprévus liés au projet lui-même.

C’est une situation qui peut sembler inconfortable, mais en l’absence d’autres arguments, le consultant débutant n’a pas d’autres choix pour vendre ses conseils.

Parallèlement, un consultant chevronné pourra facturer ses projets en indexant ses rémunérations sur son taux horaire, sans définir d’emblée avec exactitude combien coûtera ledit projet.

Voici quelques modèles de rémunérations qui pourraient vous inspirer dans votre future carrière de consultant indépendant :

  1. Être rémunéré au mérite :

Il s’agit de la méthode de facturation la plus audacieuse que puisse utiliser un consultant.

L’idée est de garantir au client des résultats éclatants en échange de vos services.

Le client n’aura pas à vous payer tant que les résultats n’auront pas eu d’impact positif sur son entreprise.

Une fois que vos solutions porteront leurs fruits au sein de son entreprise, il pourra alors vous payer.

C’est l’équivalent du « satisfait ou remboursé », en un peu plus risqué.

Mais avec une approche pareille, si vos conseils sont bons, votre réputation se construira très rapidement.

  1. Être rémunéré par projet livré :

Comme je l’ai souligné, cette méthode de facturation fait peser l’ensemble des risques sur le consultant.

En effet, vous devrez composer avec tous les imprévus liés au projet, en plus de devoir respecter le devis de départ qui a été présenté au client.

L’idéal serait de prendre la mission initiale et de la fragmenter en plusieurs petites missions pour le client.

De cette façon, au lieu d’avoir une seule échéance globale, vous en aurez plusieurs, plus petites.

En tant que consultant indépendant, vous devrez apprendre à gérer au mieux vos missions pour en tirer profit.

  1. Être rémunéré à l’heure :

La rémunération à l’heure est une valeur sûre, puisque vous travaillez autant d’heures qu’il le faut sur un projet précis, tout en étant rémunéré.

Ici, les risques relatifs au projet pèsent du côté du client, ce qui explique pourquoi les entreprises préfèrent rémunérer à la livraison du projet plutôt qu’à l’heure.

Mais si vous parvenez à vous constituer une solide réputation dans votre secteur d’activité, vous pourrez imposer à vos clients ce modèle de facturation.

Une fois que vous vous mettrez à être rémunéré à l’heure, vous aurez tout le loisir de peaufiner vos projets avant de les livrer, ce qui augmentera la qualité de vos conseils.

Les erreurs à éviter à tout prix en tant que débutant

Comme avec tout nouveau métier, il y a un ensemble d’erreurs qu’il faut éviter à tout prix pour ne pas se laisser décourager trop rapidement.

Voici quelques erreurs qu’il est facile d’éviter en en prenant conscience :

  1. Avoir des clients au préalable :

Si vous n’avez absolument aucune personne prête à payer pour vos services de conseil, il n’est pas nécessaire de vous lancer dans la création de votre microentreprise.

En effet, avant d’entamer le volet juridique avec toute la paperasse qu’il implique, mieux vaut apprendre le métier et prospecter sur différentes plateformes pour trouver vos premiers clients.

Une fois que vous aurez au moins deux clients – ou bien un seul gros client – prêts à vous engager, vous pourrez alors lancer officiellement votre activité, sans avoir peur de vous trouver sans demandes.

  1. Savoir gérer les périodes creuses :

Au début, en tant que consultant indépendant, vous allez alterner entre les périodes d’hyperactivité et les périodes creuses.

Il s’agit d’un métier où la demande n’est pas constante, surtout si votre réputation reste à faire.

Le plus difficile est d’accepter ces périodes creuses sans vous laisser décourager par la baisse de vos revenus.

Idéalement, vous pourriez utiliser ces périodes creuses pour développer de nouvelles stratégies de communication afin de capter un maximum de nouveaux clients à la nouvelle vague d’activité.

  1. Monnayer son expertise du début à la fin :

En tant que consultant indépendant, vous allez être amené à discuter avec vos futurs clients pour les convaincre de vous choisir.

En dialoguant avec eux, ne tombez pas dans le piège de les conseiller gratuitement sans vous en rendre compte.

En effet, votre gagne-pain réside dans votre capacité à proposer des conseils efficaces. Si vous le faites gratuitement pour convaincre vos clients de vous embaucher, vous risquez d’entrer dans un cercle vicieux sans revenus.

Démarquez-vous de la concurrence avec de l’humour, mais jamais en offrant des conseils gratuits.

  1. Avoir un site web :

Cela coule de source, mais mieux vaut le rappeler tout de même : créez un site web à votre nom ou à celui de votre activité.

C’est comme ça que les clients vous trouveront à travers des requêtes sur Google.

C’est aussi un moyen efficace pour vous de publier les résultats obtenus pour vos anciens clients.

Votre e-réputation est au moins aussi importante que la qualité de vos conseils.

Comment se lancer dès maintenant ?

Avant tout, faites objectivement le bilan de l’ensemble de vos qualités pour voir si vous êtes fait pour devenir consultant.

Si c’est le cas, adaptez votre cursus universitaire en conséquent, ou bien tournez-vous vers une formation accélérée qui vous permettra de vous familiariser avec ce métier.

Une fois sur les rails, commencez à prospecter vos premiers clients sur Internet.

De là, officialisez votre activité en vous attaquant au volet juridique.

Il ne vous restera plus qu’à vous constituer une bonne réputation pour devenir un consultant incontournable dans votre champ d’expertise.

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Je suis Nassim, 36 ans, marié, deux enfants et ... je travaille de chez moi à temps plein sur différents sites web (plus de détails me concernant ici).
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